Qui aurait cru qu’un simple rouleau de PVC pour toiture deviendrait l’un des revêtements de piscine les plus fiables au monde ? L’histoire de Delifol, c’est celle d’un pari inattendu, d’une idée qui tient bon sous l’eau depuis plus de 60 ans.
Une fuite, un toit et une idée de génie
À la fin des années 50, en Allemagne, une piscine publique fait parler d’elle... pour de mauvaises raisons : son revêtement polyester laisse passer l’eau. À l’époque, personne ne se doute qu’une simple réparation va bouleverser l’étanchéité des piscines pour des décennies. DLW — Deutsch Linoleum Werk, un fabricant de linoléum pour sols — est appelé en renfort. Leur idée ? Tenter le coup avec un film PVC... conçu à l’origine pour les toits ! Posé en urgence, ce revêtement improvisé tient plus de 32 ans sans la moindre fuite. De quoi donner à DLW une piste inattendue.
Les débuts de la membrane armée
À partir de cette piscine sauvée par un toit, DLW décide de creuser le concept. Un département entier voit le jour, dédié aux revêtements de bassin. La première membrane armée est née. Elle porte bientôt un nom qui deviendra familier aux pisciniers : delifol. Dans ces années pionnières, DLW mise déjà sur une idée simple : combiner l’élasticité du PVC avec une armature en polyester haute ténacité. Résultat : une membrane souple, solide et qui tient le coup face aux contraintes d’une piscine.
Des couleurs, des motifs et des innovations
Des années 70 aux années 2010, delifol affine sa recette. L’épaisseur standard se fixe à 1,5 mm, soit 150/100e dans le jargon des pros. La trame polyester (8 fils par cm²) garantit une bonne résistance mécanique. Mais delifol ne s’arrête pas là. Petit à petit, la marque enrichit sa palette : unies, mosaïques, frises décoratives… plus de vingt coloris voient le jour pour habiller aussi bien les piscines privées que les bassins collectifs, les lacs artificiels ou même les spas en eau de mer. Autre idée : intégrer dès l’usine un traitement anti-algues et biocide, sans vernis supplémentaire. L’entretien devient plus simple et la durée de vie se prolonge. Les zones glissantes ? delifol lance ses versions antidérapantes, souvent utilisées sur marches ou pataugeoires.
Une notoriété qui dépasse les frontières
Derrière la membrane, DLW ne se contente pas de fabriquer : l’entreprise mise aussi sur la formation des poseurs. En France, dès les années 90, delifol circule grâce à un réseau de partenaires comme ATP/Lysia, qui distribuent et forment les pisciniers. Le bouche-à-oreille fait son œuvre. Des millions de m² de delifol sont posés partout dans le monde. Pour beaucoup de pros, delifol devient un nom presque générique pour parler de membrane armée.
Fusions et rebondissements
L’histoire de delifol, c’est aussi celle d’une entreprise qui a changé plusieurs fois de toit… sans mauvais jeu de mots. En 1999, DLW passe sous pavillon américain avec le groupe Armstrong. L’aventure dure jusqu’en 2015, puis DLW est rachetée par un investisseur néerlandais et devient DLW Flooring GmbH. À chaque étape, la membrane armée delifol reste dans les cartons et continue de séduire. En 2018, nouveau tournant : la société allemande Chemoform AG, spécialiste des produits piscine, rachète la marque. Et en 2019, Chemoform fusionne avec la société française FIJA. L’ensemble forme le CF Group, qui regroupe aujourd’hui une quinzaine de marques et plus de 1200 salariés.
delifol aujourd’hui : une référence solide
Aujourd’hui, delifol vit sous l’aile du CF Group et garde son statut de référence haut de gamme. Toujours fabriquée en France, la membrane delifol garde la même promesse : étanchéité durable (10 à 15 ans de garantie), choix varié de décors et pose facilitée grâce à des formations techniques. Du toit improvisé de 1958 aux bassins XXL d’aujourd’hui, delifol a parcouru un sacré chemin. Et pour beaucoup de pisciniers, elle reste le choix sûr pour habiller un bassin, qu’il s’agisse d’un spa, d’un lac artificiel ou d’une piscine familiale.
Une histoire qui coule de source
En un peu plus d’un demi-siècle, delifol a montré qu’un simple film PVC pouvait transformer le monde de la piscine. De l’anecdote de départ à la place de leader européen, la marque continue d’écrire son histoire — avec, toujours, la même promesse : garder l’eau là où elle doit rester.
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Pourquoi choisir la gamme AuréaStone comme revêtement pour sa piscine
La rénovation d'une piscine représente souvent un investissement conséquent et complexe. Pourtant, il existe des solutions techniques performantes qui permettent de transformer complètement l'aspect d'un bassin sans travaux lourds. C'est exactement ce que démontre ce chantier mené par Cédric Marchal, expert en pose de membrane armée. Dans ce projet de rénovation, une piscine privée quelque peu dépassée a retrouvé une seconde jeunesse grâce à l'installation de la membrane AuréaStone Jade de delifol. Cette transformation illustre parfaitement comment un revêtement haut de gamme peut métamorphoser l'esthétique d'un bassin tout en renforçant sa durabilité. Pour découvrir d'autres techniques de rénovation de piscine, consultez notre guide complet de la rénovation de piscine.